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— C’est juste — dit amèrement le marquis en reprenant son sang-froid. Quand on est riche il faut songer aux affaires… C’est si beau, la fortune !… — Puis il ajouta :

— Fais entrer M. Doublet dans mon cabinet.

— Il y est, monsieur le marquis.

— Donne-moi de quoi m’habiller… Tout à l’heure… je sortirai…

— Mais, monsieur le marquis…

— Fais ce que je te dis, Joseph, — dit M. d’Harville d’un ton plus doux. — Puis il ajouta :

— Est-on déjà entré chez ma femme ?

— Je ne crois pas que madame la marquise ait encore sonné.

— On me préviendra dès qu’elle sonnera.

— Oui, monsieur le marquis.

— Dis à Philippe de venir t’aider ; tu n’en finiras pas !

— Mais, monsieur, attendez que j’aie un peu rangé ici — répondit tristement Joseph. — On s’apercevrait de ce désordre, et l’on ne