de rester aimable… là-bas… — dit madame d’Harville avec un demi-sourire.
— C’est-à-dire de rester absent, n’est-ce pas ? C’est une horreur, c’est une infamie, ce que vous dites là — s’écria M. de Lucenay en décroisant ses jambes et en frappant sur son chapeau comme sur un tambour de basque.
— Pour l’amour du ciel, M. de Lucenay, ne criez pas si haut et tenez-vous tranquille, ou vous allez nous faire quitter la place — dit madame d’Harville avec humeur.
— Quitter la place ! ça serait donc pour me donner votre bras et aller faire un tour dans la galerie ?
— Avec vous ?… certainement non. Voyons, je vous prie, ne touchez pas à ce bouquet ; de grâce, laissez aussi cet éventail, vous allez le briser, selon votre habitude…
— Si ce n’est que ça, j’en ai cassé plus d’un, allez ! surtout un magnifique chinois que madame de Vaudémont avait donné à ma femme.
En disant ces rassurantes paroles, M. de Lucenay tracassait dans un réseau de plantes