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CHAPITRE XIII.

LE JARDIN D’HIVER.



Rien en effet de plus féerique, de plus digne des Mille et une Nuits que le jardin dont Rodolphe avait parlé à madame la comtesse de ***.

Qu’on se figure, aboutissant à une longue et splendide galerie, un emplacement de quarante toises de longueur sur trente de largeur ; une cage vitrée, d’une extrême légèreté et façonnée en voûte, recouvre à une hauteur de cinquante pieds environ ce parallélogramme ; ses murailles, recouvertes d’une infinité de glaces sur lesquelles se croisent les petites losanges vertes d’un treillage de joncs à mailles très-serrées, ressemblent à un berceau