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Murph revint d’Angleterre avec sa famille, et pleura de joie en embrassant son ancien élève.

Au bout de quelques jours, sans pouvoir pénétrer la raison d’un changement qui l’affligeait profondément, le digne squire trouva Rodolphe froid, contraint envers lui et presque ironique lorsqu’il lui rappela leur vie rude et agreste.

Certain de la bonté naturelle du cœur du jeune prince, averti par un secret pressentiment, Murph le crut momentanément perverti par la pernicieuse influence de l’abbé Polidori, qu’il détestait d’instinct, et qu’il se promit d’observer attentivement.

De son côté, le prêtre, vivement contrarié du retour de Murph, dont il redoutait la franchise, le bon sens et la pénétration, n’eut qu’une seule pensée, celle de perdre le gentilhomme dans l’esprit de Rodolphe.

C’est à cette époque que Tom et Sarah furent présentés et accueillis à la cour de Gerolstein avec la plus extrême distinction.

Quelque temps avant leur arrivée, Ro-