Page:Sue - Les mystères de Paris, 2è série, 1842.djvu/113

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Mais encore ?…

— Ah ! je n’ose pas, je n’oserai jamais…

— N’en parlons plus…

— C’est que, foi d’honnête femme… dire ça à un jeune homme…

— N’en parlons plus, madame Pipelet.

— Au fait, comme vous serez notre locataire, il vaut mieux que vous soyez prévenu que c’est des mensonges. Vous êtes, n’est-ce pas, en position de faire amitié et société avec M. Bradamanti ; si vous aviez cru à ces bruits-là, ça vous aurait peut-être dégoûté de sa connaissance.

— Parlez, je vous écoute.

— On dit que quand… des fois une jeune fille a fait une sottise… vous comprenez… n’est-ce pas ? et qu’elle en craint les suites…

— Eh bien ?

— Tenez, voilà que je n’ose plus…

— Mais encore ?…

— Non ; d’ailleurs, c’est des bêtises…

— Dites toujours.

— Des mensonges.

— Dites toujours.

— C’est des mauvaises langues.