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on croit qu’il aime beaucoup la retraite, qu’il fait de fréquentes excursions dans les environs de Paris. S. A. s’est sagement débarrassée pour quelque temps du chambellan et de l’aide-de-camp qu’elle avait amenés d’Allemagne.

— Et qui nous eussent été des témoins fort incommodes.

— Ainsi, à l’exception de la comtesse Sarah Mac-Gregor, de son frère Tom Seyton de Halsbury, et de Karl, leur âme damnée, personne n’est instruit des déguisements de S. A. ; or, ni la comtesse, ni son frère, ni Karl, n’ont d’intérêt à trahir ce secret.

— Ah ! mon cher baron — dit Murph en souriant — quel malheur que cette maudite comtesse soit veuve maintenant !

— Ne s’était-elle pas mariée en 1827 ou en 1828 ?

— En 1827, peu de temps après la mort de cette malheureuse petite fille qui aurait maintenant seize ou dix-sept ans… et que monseigneur pleure encore chaque jour, sans en parler jamais.