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« Ferme de Bouqueval, 15 août 1841.
» Monseigneur,
» Je prends la liberté de vous écrire encore pour vous faire part d’un bien grand bonheur qui nous est arrivé, et pour vous demander une nouvelle faveur, à vous à qui nous devons déjà tant, ou plutôt à qui nous devons le vrai paradis où nous vivons, moi, mon Germain et sa bonne mère.
» Voilà de quoi il s’agit, monseigneur ; depuis dix jours je suis comme folle de joie, car il y a dix jours que j’ai un amour de petite fille ; moi je trouve que c’est tout le portrait de Germain ; lui, que c’est tout le mien ; notre chère maman Georges dit qu’elle nous ressemble à tous les deux ; le fait est qu’elle a de charmants yeux bleus comme Germain, et des cheveux noirs tout frisés comme moi. Par exemple, contre son habitude, mon