contraint ; je t’en conjure, dis-moi ce qui t’afflige… ne t’occupe pas de ce bouquet.
— Oh ! vous le savez, ce bouquet est ma joie de chaque matin, et puis j’aime tant les roses… je les ai toujours tant aimées… Vous vous souvenez — ajouta-t-elle avec un sourire navrant — vous vous souvenez de mon pauvre petit rosier !… dont j’ai toujours gardé les débris…
À cette pénible allusion au temps passé, Rodolphe s’écria :
— Malheureuse enfant ! mes soupçons seraient-ils fondés ?… Au milieu de l’éclat qui t’environne, songerais-tu encore quelquefois à cet horrible temps ?… Hélas ! j’avais cru cependant te le faire oublier à force de tendresse !
— Pardon, pardon, mon père ! Ces paroles m’ont échappé. Je vous afflige…
— Je m’afflige, pauvre ange — dit triste-