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— Parlez… parlez ; vous connaissez mon empressement à vous être agréable…

— Il est vrai que depuis long-temps Votre Altesse m’a habituée à ses bontés ; mais il s’agit d’un sujet tellement pénible, que je n’aurais pas le courage de l’aborder, s’il ne s’agissait d’une action très-méritante ; aussi j’ose compter sur l’indulgence extrême de Votre Altesse.

— Vous n’avez nullement besoin de mon indulgence, ma chère comtesse ; je suis toujours très-reconnaissante des occasions que l’on me donne de faire un peu de bien.

— Il s’agit d’une pauvre créature qui malheureusement avait quitté Gerolstein avant que Votre Altesse eût fondé son œuvre si utile et si charitable pour les jeunes filles orphelines ou abandonnées, que rien ne défend contre les mauvaises passions.

— Et qu’a-t-elle fait ? que réclamez-vous pour elle ?