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loyale… Le prince l’appréciera. Mais il ne faut pas qu’à l’avenir vous vous montriez indigne de sa noble confiance, ce qui arriverait si, abusant de son offre, vous retourniez plus tard à Gerolstein dans l’intention peut-être de vous faire aimer de sa fille.

— Mon père… pouvez-vous penser ?…

— Je pense que vous aimez avec passion, et que la passion est tôt ou tard une mauvaise conseillère.

— Comment ! mon père, vous écrirez au prince que…

— Que vous aimez éperdument votre cousine.

— Au nom du ciel, mon père, je vous en supplie, n’en faites rien !

— Aimez-vous votre cousine ?

— Je l’aime avec idolâtrie, mais…