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— Eh bien ! pour me prouver votre reconnaissance — dit le prince en souriant — invitez votre cousine pour la deuxième contredanse, car la première appartient de droit à l’archiduc.

— Votre Altesse voudra-t-elle m’accorder cette grâce ?… — dis-je à la princesse Amélie en m’inclinant devant elle.

— Appelez-vous simplement cousin et cousine, selon la bonne vieille coutume allemande — dit gaiement le grand-duc ; — le cérémonial ne convient pas entre parents.

— Ma cousine me fera-t-elle l’honneur de danser cette contredanse avec moi ?

— Oui, mon cousin — me répondit la princesse Amélie.