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elle lui défendra aussi la lecture de la Bible et des Confessions de saint Augustin.

Les Mystères de Paris sont appelés à remuer notre organisation sociale, nous te croyons ; il se trouvera d’abord bien de la boue à la surface, mais les hommes de cœur ne doivent pas reculer pour si peu. Une jeune fille pieusement élevée par sa mère est gardée des rues honteuses qui blesseraient ses pudiques regards, elle doit être gardée aussi des livres qui dévoilent ces rues honteuses ; mais l’homme peut et doit hardiment marcher dans cette fange pour la sécher, mais l’homme doit assainir le terrain insalubre et, là où grouillait la honte, semer le grain de l’honneur et de la vertu.


DIX-SEPTIÈME ARTICLE.


Au moment où nous défendions la pensée morale du roman de M. Eugène Sue, il nous tombait sous les yeux le Bulletin des tribunaux où nous lisions avec un sentiment d’horreur profonde les ignobles débats de l’affaire Eon, Abadie, etc. Nous y avons vu quelques nobles paroles de M. Mongis, avocat du roi, que nous rapportons ici :

« L’auteur d’un livre qui, dans ce moment, occupe à juste titre l’attention publique a présenté des scènes à peu près semblables à celles qui s’agitent dans ce moment devant le tribunal, mais qui restent au-dessous de la vérité. Là aussi, il y a une femme affreuse qui violente une jeune fille pour la pousser à la corruption. Mais, au moins, la femme qui martyrisait la pauvre Fleur-de-Marie, cette femme n’était point sa mère ! »

C’est qu’en effet, et nous ne saurions mieux citer,