large chemin de ceinture où circulent les voitures, elle est dallée de marbres de toutes couleurs, formant de magnifiques mosaïques, au centre desquelles se dessine un immense bassin revêtu de brèche antique, alimenté par d’abondantes eaux qui tombent incessamment d’une large vasque de porphyre.
Cette cour d’honneur est circulairement entourée d’une rangée de statues de marbre blanc du plus haut style, portant des torchères de bronze doré, d’où jaillissent des flots de gaz éblouissant. Alternant avec ces statues, des vases Médicis, exhaussés sur leurs socles richement sculptés, renfermaient d’énormes lauriers-roses, véritables buissons fleuris, dont le feuillage lustré vu aux lumières resplendissait d’une verdure métallique.
Les voitures s’arrêtaient au pied d’une double rampe à balustres qui conduisait au péristyle du palais ; au pied de cet escalier se tenaient en védette, montés sur leurs chevaux noirs, deux cavaliers du régiment des