La publication de ce nouvel ouvrage de M. Sue a mis en émoi toute la presse parisienne, et, sauf de rares exceptions, l’opinion de cette bonne dame qui a nom la Presse n’a pas été favorable au roman. L’argot l’a effarouchée, les hôtes terribles du tapis-franc l’ont effrayée, et elle s’est dépêchée de murmurer ses patenôtres en égrenant son chapelet. Pauvre femme, sa pudeur s’est alarmée ! et elle est venue au confessionnal de l’opinion publique avouer benoîtement qu’elle avait péché en lisant ce livre infâme et demander l’absolution pour cette faute.
Nous croyons, nous, et cela, sauf meilleur avis, que la presse a eu un très-grand tort en ne s’occupant pas sérieusement d’un ouvrage profondément philosophique en dépit de son enveloppe romanesque. Mon Dieu ! que M. Lauzanne entasse une pyramide de