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CHAPITRE II.

GEROLSTEIN.



Le prince Henri d’Herkaüsen-Oldenzaal au comte Maximilien Kaminetz.

Vous m’avez dit bien des fois, mon cher Maximilien, que j’étais dépourvu de toute vanité ; je le crois, j’ai besoin de le croire pour continuer ce récit sans m’exposer à passer à vos yeux pour un présomptueux.

Lorsque je fus seul chez moi, me rappelant l’entretien de ma tante, je ne pus m’empêcher de songer, avec une secrète satisfaction, que la princesse Amélie, ayant remarqué ce portrait de moi fait depuis six ou sept ans, avait quelques jours après demandé, en plaisan-