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À M. EUGÈNE SUE


Puisque vous le permettez, monsieur, je viens aussi vous payer mon tribut de sympathie et mêler aux brillantes couronnes qui vous sont offertes une simple guirlande des fleurs de mes vallons. Cette guirlande, sans doute trop modeste, j’aurais voulu la parer d’un éclat digne de vous, mais quelle difficulté ! Puis voici peut-être une excuse.

Moi aussi, sous mon toit isolé, je lisais les Mystères de Paris dans le Journal des Débats, et, vivement assaillie par les impressions qu’ils font naître, je m’épanchais sur le papier avec tout l’abandon, toute la témérité d’une fille des champs, sans pouvoir de-