Page:Sue - Les mystères de Paris, 10è série, 1843.djvu/217

Cette page a été validée par deux contributeurs.

avez donnée, je crois pouvoir vous instruire d’un résultat dont vous vous féliciterez, je l’espère, avec moi. On m’écrit de Bordeaux et de Lyon que plusieurs personnes riches et compatissantes s’occupent de réaliser, dans ces deux villes, mon projet d’une banque de prêts gratuits pour les travailleurs sans ouvrage, et quelqu’un qui fait ici l’usage le plus généreux et le plus éclairé d’une immense fortune, m’a donné, au sujet d’une fondation pareille pour Paris, les plus encourageantes espérances.

Souhaitons maintenant, monsieur, qu’un législateur véritablement ami du peuple prenne en main les questions relatives :

À l’établissement d’avocats des pauvres ;

À l’abaissement du taux exorbitant de l’intérêt prélevé par le Mont-de-Piété ;

À la tutelle préservatrice exercée par l’État sur les enfants des suppliciés et des condamnés à perpétuité ;