» — Il sera fait comme vous le désirez, ma chère fille… mais, en attendant que votre dignité soit bénie et consacrée… prenez cet anneau… venez à votre place… nos chères sœurs vous rendront hommage selon notre règle. »
Et la supérieure, glissant son anneau pastoral au doigt de Fleur-de-Marie, la conduisit au siège abbatial.
Ce fut un spectacle simple et touchant.
Auprès de ce siège où elle s’assit se tenaient, d’un côté, la grande prieure, portant la crosse d’or ; de l’autre, la princesse Julianne. Chaque religieuse alla s’incliner devant notre enfant et lui baiser respectueusement la main.
Je voyais à chaque instant son émotion augmenter, ses traits se décomposer davantage ; enfin cette scène fut sans doute au-dessus de ses forces… car elle s’évanouit avant que la procession des sœurs fût terminée…