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» Je sais que la fille dont vous êtes à bon droit si fier, monseigneur, doit prétendre à de hautes destinées ;

» Mais je sais aussi que vous êtes le plus tendre des pères, et que, si vous jugiez jamais mon fils digne de vous appartenir et de faire le bonheur de la princesse Amélie, vous ne seriez pas arrêté par les graves disproportions qui rendent pour nous une telle fortune inespérée.

» Il ne m’appartient pas de faire l’éloge d’Henri, monseigneur ; mais j’en appelle aux encouragements et aux louanges que vous avez si souvent daigné lui accorder.

» Je n’ose et ne puis vous en dire davantage, monseigneur, mon émotion est trop profonde.

» Quelle que soit votre détermination, veuillez croire que nous nous y soumettrons avec respect et que je serai toujours fidèle aux