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Les uns blâmaient le prince de n’avoir pas recherché encore cette fois une alliance souveraine (la grande-duchesse dont le prince était veuf appartenait à la maison de Bavière) ; d’autres au contraire, et ma tante était du nombre, le félicitaient d’avoir préféré à des vues d’ambitieuses convenances une jeune et aimable femme qu’il adorait, et qui appartenait à la plus haute noblesse de France. Vous savez d’ailleurs, mon ami, que ma tante a toujours eu pour le grand-duc Rodolphe l’attachement le plus profond ; mieux que personne elle pouvait apprécier les éminentes qualités du prince.

— Mon cher enfant — me dit-elle à propos de cette réception solennelle où je devais me rendre le lendemain de mon arrivée — mon cher enfant, ce que vous verrez de plus merveilleux dans cette fête sera sans contredit la perle de Gerolstein.

— De qui voulez-vous parler, ma bonne tante ?