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Il vit Murph, qui lui dit :

— Je demande pardon à Votre Altesse Royale de venir la déranger ; mais un courrier du prince d’Herkaüsen-Oldenzaal vient d’apporter cette lettre qui, dit-il, est très-importante et doit être sur-le-champ remise à Votre Altesse Royale.

— Merci, mon bon Murph… Ne t’éloigne pas — lui dit Rodolphe avec un soupir — tout à l’heure j’aurai besoin de causer avec toi.

Et le prince, ayant fermé la porte, resta un moment dans le salon pour y lire la lettre que Murph venait de lui remettre.

Elle était ainsi conçue :

« Monseigneur,

» Puis-je espérer que les liens de parenté qui m’attachent à Votre Altesse Royale et