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— Clémence, vous l’entendez !… — s’écria Rodolphe avec désespoir.

— Mais, malheureuse enfant ! — dit Clémence en prenant affectueusement la main de Fleur-de-Marie dans les siennes — notre tendresse, l’affection de ceux qui vous entourent, et que vous méritez, tout ne vous prouve-t-il pas que ce passé ne doit plus être pour vous qu’un vain et mauvais songe ?

— Oh ! fatalité… fatalité ! — reprit Rodolphe. — Maintenant je maudis mes craintes, mon silence ; cette funeste idée, depuis long-temps enracinée dans son esprit, y a fait à notre insu d’affreux ravages, et il est trop tard pour combattre cette déplorable erreur… Ah ! je suis bien malheureux !

— Courage, mon ami — dit Clémence à Rodolphe ; — vous le disiez tout à l’heure, il vaut mieux connaître l’ennemi qui nous menace… Nous savons maintenant la cause du chagrin de notre enfant, nous en triomphe-