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rier avec un digne ouvrier qui l’aime et la respecte comme elle doit l’être, car elle a été bien malheureuse, mais non coupable, et le fiancé de Louise a assez de cœur pour comprendre cela… »

— J’étais bien sûr — s’écria Rodolphe en s’adressant à sa fille — de trouver dans la lettre de cette chère petite Rigolette des armes contre notre ennemi !… Tu entends, c’est l’expression du simple bon sens de cette âme honnête et droite… Elle dit de Louise : Elle a été malheureuse et non coupable, et son fiancé a assez de cœur pour comprendre cela.

Fleur-de-Marie, de plus en plus émue et attristée par la lecture de cette lettre, tressaillit du regard que son père attacha un moment sur elle en prononçant les derniers mots que nous avons soulignés.

Le prince continua :

« Je vous dirai encore, monseigneur,