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gilant, et vous accroîtrez facilement votre bien-être et celui des colons que vous serez à même de secourir ; car, je n’en doute pas, vous vous montrerez toujours charitable, généreux ; vous vous rappellerez qu’être riche, c’est donner beaucoup… Quoique éloigné de vous, je ne vous perdrai pas de vue. Je n’oublierai jamais que moi et mon meilleur ami nous vous devons la vie. L’unique preuve d’attachement et de reconnaissance que je vous demande est d’apprendre assez vite à lire et à écrire pour pouvoir m’instruire régulièrement une fois par semaine de ce que vous faites, et vous adresser directement à moi si vous avez besoin de conseil ou d’appui…

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Il est inutile de peindre les transports et la joie du Chourineur. Son caractère et ses instincts sont assez connus du lecteur pour que l’on comprenne qu’aucune proposition ne pouvait lui convenir davantage.

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Le lendemain, en effet, le Chourineur partait pour Alger.


fin de la première partie.