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fouillent dans vos sacoches pour voir si vous leur rapportez quelque chose… Et puis le matin… dans l’abattoir, empoigner un bœuf par les cornes, quand il est méchant surtout… nom de nom !… il faut qu’il soit méchant… le mettre à l’anneau… l’abattre, le dépecer, le parer… Tonnerre ! ça aurait été mon ambition, comme à la Goualeuse de manger du sucre d’orge quand elle était petite… À propos de cette pauvre fille, monsieur Murph… en ne la voyant plus revenir chez l’ogresse, je me suis bien douté que M. Rodolphe l’avait tirée de là. Tenez, ça, c’est une bonne action, monsieur Murph. Pauvre fille ! ça ne demandait pas à mal faire… C’était si jeune !… Et plus tard… l’habitude… Enfin M. Rodolphe a bien fait.

— Je suis de votre avis. Mais voulez-vous venir visiter la boutique, en attendant que notre cheval ait soufflé ?

Le Chourineur et Murph entrèrent dans la boutique ; puis ils allèrent voir l’étable où étaient renfermés trois bœufs magnifiques et une vingtaine de moutons ; puis l’écurie, la remise, la tuerie, les greniers et les dépendan-