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générosité et prenant la main du Chourineur : — Bien… va…

Le Chourineur s’approcha du Maître d’école et lui mit la main sur l’épaule.

Le brigand tressaillit.

— Qu’est-ce qui me touche ? — dit-il d’une voix sourde.

— Moi…

— Qui, toi ?

— Le Chourineur.

— Tu viens aussi te venger, n’est-ce pas ?

— Tu ne sais comment sortir ?… Prends mon bras… je vais te conduire…

— Toi… toi !

— Oui, tu me fais de la peine… maintenant ; viens !

— Tu veux donc me tendre un piège ?

— Tu sais bien que je ne suis pas lâche… je n’abuserais pas de ton malheur… Allons… partons, il fait jour.

— Il fait jour !!! ah ! Je ne verrai plus jamais quand il fera jour… moi !… s’écria le Maître d’école.

Rodolphe ne put supporter davantage cette scène… il rentra brusquement, suivi de Da-