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ton front bronzé par l’infamie rougira de honte… ton âme endurcie par la férocité… corrodée par le crime… s’amollira par la commisération… Chacune de tes paroles est un blasphème… chacune de tes paroles sera une prière… Tu es audacieux et cruel parce que tu es fort… tu seras doux et humble parce que tu seras faible… Ton cœur est fermé au repentir… un jour tu pleureras tes victimes… Tu as dégradé l’intelligence que Dieu avait mise en toi, tu l’as réduite à des instincts de rapine et de meurtre… d’homme tu t’es fait bête sauvage… un jour ton intelligence se retrempera par le remords, se relèvera par l’expiation… Tu n’as pas même respecté ce que respectent les bêtes sauvages… leurs femelles et leurs petits… Après une longue vie consacrée à la rédemption de tes crimes, ta dernière prière sera pour supplier Dieu de t’accorder le bonheur inespéré de mourir entre ta femme et ton fils…

En disant ces dernières paroles, la voix de Rodolphe s’était tristement émue.

Le Maître d’école ne ressentait presque plus de terreur… il crut que Rodolphe avait