Page:Sue - Les mystères de Paris, 1ère série, 1842.djvu/309

Cette page a été validée par deux contributeurs.

tre d’école apparut à l’ouverture de la trappe.

La Chouette ne put retenir une exclamation d’effroi à la vue de cette tête pâle, couturée, mutilée, horrible, aux yeux presque phosphorescents, qui semblait ramper sur le sol au milieu des ténèbres… que la clarté de la bougie dissipait à peine.

Remise de son émotion, la vieille s’écria avec une sorte d’épouvantable flatterie :

— Faut-il que tu sois affreux, fourline ! tu m’as fait peur… à moi !!

— Vite, vite… à l’allée des Veuves — dit le brigand en assujettissant les deux battants de la trappe avec une barre de fer ; — dans une heure peut-être il sera trop tard ! Si c’est une souricière, elle n’est pas encore tendue… si ça n’en est pas une, nous ferons le coup nous seuls.