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en frappant sur la poche de côté de sa redingote.

En apprenant que le Maître d’école avait encore les papiers saisis l’avant-veille sur Tom, Rodolphe fut très-satisfait ; ils étaient pour lui d’une haute importance. Ses instructions au Chourineur n’avaient pas eu d’autre but que d’empêcher Tom de s’approcher de la Chouette ; celle-ci garderait alors le portefeuille, et Rodolphe espérait s’en rendre possesseur.

— Je garde donc ces papiers comme une poire pour la soif — dit le brigand ; — car j’ai trouvé l’adresse du monsieur en deuil, et, d’une façon ou d’une autre, je le reverrai.

— Nous pourrons faire affaire si vous voulez ; si notre coup réussit, je vous achèterai ces papiers ; moi qui connais l’homme, ça me va mieux qu’à vous.

— Nous verrons… Mais d’abord revenons à nos moutons.

— Eh bien ! donc, j’avais proposé une affaire superbe au Chourineur ; il avait d’abord accepté, puis il s’est dédit.

— Il a toujours eu des idées singulières…