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jolis paysages sur vos éventails — dit la Goualeuse en riant.

— Petite babillarde… laissez-moi donc achever ma maison…

— C’est vrai, je babille ; mais c’est si amusant !… Monsieur Rodolphe, je vous écoute, finissez la maison de la fermière.

— Votre chambre est au premier.

— Ma chambre ! Quel bonheur ! Voyons ma chambre, voyons.

Et la jeune fille se pressa contre Rodolphe, ses grands yeux bien ouverts, bien curieux.

— Votre chambre a deux fenêtres qui donnent sur le jardin de fleurs et sur un pré au bas duquel coule la petite rivière. De l’autre côté de la petite rivière s’élève un coteau tout planté de vieux châtaigniers, au milieu desquels on aperçoit le clocher de l’église.

— Que c’est donc joli !… Que c’est donc joli, monsieur Rodolphe ! Ça donne envie d’y être !

— Trois ou quatre belles vaches paissent dans la prairie, qui est séparée du jardin par une haie d’aubépine.