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— Des persiennes vertes… je suis de votre avis… il n’y a rien de plus gai que des persiennes vertes… Naturellement la fermière serait votre tante.

— Naturellement… et ce serait une bien bonne femme.

— Excellente : elle vous aimerait comme une mère…

— Bonne tante !… ça doit être si bon d’être aimé par quelqu’un !

— Et vous l’aimeriez bien aussi ?

— Oh ! — s’écria Fleur-de-Marie en joignant les mains et en levant les yeux au ciel avec une expression de bonheur impossible à rendre — oh ! oui, je l’aimerais ; et puis je l’aiderais à travailler, à coudre, à ranger le linge, à blanchir, à serrer les fruits pour l’hiver, à tout le ménage, enfin… Elle ne se plaindrait pas de ma paresse, je vous en réponds !… Le matin…

— Attendez donc, Fleur-de-Marie… êtes-vous impatiente !… que je finisse de vous peindre la maison.

— Allez, allez, monsieur le peintre, on voit bien que vous avez l’habitude de faire de