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— Tonnerre ! monsieur Rodolphe… Mais dites donc… hum ! hum !… ça ne me va guère, cette farce-là…

— Tu ne feras que ce que tu voudras… tu verras bien si je te propose une infamie…

— Oh ! pour ça, je suis tranquille…

— Et tu as raison…

— Parlez, maître… j’obéirai.

— Une fois l’homme éloigné, tu tâcheras d’amadouer la Chouette.

— Moi… cette vieille gueuse ?… j’aimerais mieux me battre avec le Maître d’école. Je ne sais pas seulement comme je ferai pour ne pas lui sauter tout de suite sur le casaquin.

— Alors tu perdras tout…

— Mais qu’est-ce qu’il faut donc que je fasse ?

— La Chouette sera furieuse de la bonne aubaine qu’elle aura manquée ; tu tâcheras de la calmer en lui disant que tu sais un bon coup à faire, que tu es là pour attendre ton complice, et que, si le Maître d’école veut en être… il y a beaucoup d’or à gagner…

— Tiens… tiens…

— Au bout d’une heure d’attente, tu lui di-