Page:Sue - Les mystères de Paris, 1ère série, 1842.djvu/149

Cette page a été validée par deux contributeurs.

CHAPITRE VIII.

PROMENADE.



Le lendemain de la soirée où s’étaient passés les différents événements que nous venons de raconter, un radieux soleil d’automne brillait au milieu d’un ciel pur, la tourmente de la nuit avait cessé. Quoique toujours obscurci par la hauteur des maisons, le hideux quartier où le lecteur nous a suivi semblait moins horrible, vu à la clarté d’un beau jour.

Soit que Rodolphe ne craignît plus la rencontre des deux personnes qu’il avait évitées la veille, soit qu’il la bravât, vers les onze heures du matin il entra dans la rue aux Fèves et se dirigea vers la taverne de l’ogresse.