Page:Sue - Les mystères de Paris, 1ère série, 1842.djvu/133

Cette page a été validée par deux contributeurs.

gner la Goualeuse, je tombe sur maître Rodolphe… qui me donne ma paye, et d’une fière force… oh ! oui… il y avait surtout les coups de poing de la fin… tonnerre ! c’était-il bien festonné ! Il m’a promis de me montrer ce coup-là…

— Et Bras-Rouge, quel homme est-ce ? — demanda Tom. — Quelle espèce de marchandise vend-il ?

— Bras-Rouge ? dame ! il vend tout ce qu’il est défendu de vendre, il fait tout ce qu’il est défendu de faire. Voilà sa partie et son négoce. N’est-ce pas, mère Ponisse ?

— Oh ! c’est un cadet qui a le fil, dit l’ogresse.

— Et il met les gabelous joliment dedans — reprit le Chourineur. — On a descendu plus de vingt fois dans sa cassine, jamais on n’a rien trouvé ; pourtant il en sort souvent avec ses ballots.

— C’est malin ! — dit l’ogresse. — On dit qu’il a chez lui une cachette qui descend à un puits qui mène aux catacombes.

— Ça n’empêche pas qu’on ne l’a jamais trouvée, sa cachette ; il faudrait démolir sa cas-