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tresse et hérésiarque ; elle est, par surcroît, relapse ; je demande qu’elle soit, sans retard, livrée à la justice séculière.


le révérend maître jean de nibat. — Ladite Jeanne est impénitente et relapse ; qu’elle subisse sa peine.


le révérend fabre — Coutumière d’hérésie, endurcie dans ses erreurs, rebelle à l’Église, le corps de ladite Jeanne doit être livré aux flammes, ses cendres jetées au vent.


l’abbé de mortemart. — Je pense comme mon très-cher frère ; seulement, je désire qu’elle soit mise en demeure d’abjurer une seconde fois.


le révérend guédon. — C’est mon avis.


le chanoine coupequesne. — C’est aussi le mien.


le chanoine guillaume. — Qu’il soit proposé à ladite Jeanne de se rétracter une seconde fois ; sinon, le supplice.


le chanoine maurice. — J’opine pour cette nouvelle et suprême admonestation, bien que je n’en attende aucun résultat.


le docte guillaume de bandibosc. — Je me range de l’avis de mon très cher frère.


le diacre nicolas caval. — Que ladite relapse soit traitée sans pitié, selon ce qu’elle mérite.


le chanoine loyseleur. — Ladite Jeanne doit être livrée aux flammes temporelles.


le révérend nicolas de courcelles. — Cette femme est hérétique et relapse ; on peut l’admonester encore une fois et lui déclarer que si elle persiste dans ses erreurs, elle n’a plus rien à attendre de la vie de ce monde.


le révérend père jean ledoux. — Quoique cette dernière tentative me semble illusoire, on peut en essayer, afin de démontrer l’inépuisable mansuétude de notre sainte mère l’Église.


maître jean typhaine. — J’opine pour cette tentative, bien qu’illusoire.


le diacre colombelle. — Je partage cette opinion.