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nouillait pieusement devant les prêtres… leurs évêques l’ont brûlée vive ! — La couardise de la chevalerie avait donné la Gaule aux Anglais, — le patriotisme de Jeanne Darc, son génie militaire, triomphent enfin de l’étranger… elle est poursuivie, trahie, livrée par la haineuse envie des chevaliers ! — Pauvre plébéienne, l’implacable jalousie des capitaines et des courtisans, l’ingratitude royale, la férocité cléricale, ont fait ton martyre ! — Sois bénie à travers les âges, ô vierge guerrière ! sainte fille de la mère-patrie !… — Écoutez, fils de Joel, écoutez cette légende, — et jugez à l’œuvre : gens de cour, gens de guerre, gens d’Église et royauté !…