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les derniers descendants des deux branches de notre famille ; si tu veux, ton fils me succédera dans mon métier de tanneur, où j’ai gagné quelque bien. Quant à toi, j’ai acheté hier une carrière considérable ; si tu le veux, tu l’exploiteras comme maître carrier, et après ma mort elle t’appartiendra. »

Jehanne et moi, nous avons été profondément touchés de la paternelle bonté de Gildas-le-Tanneur ; c’est à peine si nous commençons à nous habituer à notre bonheur, tant il contraste avec notre vie passée, si remplie de douleurs, de périls, d’aventures. S’il nous arrive quelque événement important, je l’écrirai à la suite de ce récit.