Page:Sue - Les Mystères du peuple, tome 6.djvu/319

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de plus à Rolf toutes les prétentions de la couronne sur la partie de la Bretagne qui ne reconnaissait plus l’autorité du roi des Franks... Lors de son investiture du duché de Normandie, l’archevêque Francon dit à Rolf qu’il devait baiser le pied du roi ; Rolf se baissa, prit le pied de Karl-le-Sot et le tira si rudement par la jambe qu’il le jeta à la renverse, aux éclats de rire de toute l’assistance. (Wilhem Gematigensis, Hist., liv. IV, ch XVII, p. 257.)





LE CRÂNE D’ENFANT.


chapitre premier.

(A) La reine Imma était accusée d’un commerce adultère avec Adalberon, évêque de Laon, qui fut, dit-on, son complice dans le meurtre de Lothèr. (Adhémari Cabanensis, p. 256.)



chapitre ii.

(A, B) Chronique de Raoul Gaber, citée en épigraphe.

(C) Quelques-uns de ces malheureux, poussés par la famine, mangèrent une sorte d’argile dont se servent les potiers. (Raoul Gaber, liv. II, p. 17.)

(D, E) À la Noël, les seigneurs des fiefs des environs de Paris exigeaient que leurs vassaux vinssent baiser la serrure ou le verouil du fief domanial. — La dame de Bentelu, situé près Pontoise, a exempté de nos jours les dames de Magui, petite ville du voisinage, de venir battre les fossés de son château, tandis qu’elle était en couches. — Lors des dénombrements faits en 1376 et 1517 et autres années par les seigneurs et les terres du comté d’Auge, de Souloire et de Beltrisi, le seigneur de Beltrisi déclare à Blanche, fille de France, veuve de Philippe d’Orléans, que les femmes publiques qui viennent à Beltrisi ou y demeurant, lui doivent quatre deniers parisis tous les ans ; mais qu’alors ce droit ne lui valait que cinq sols, à cause qu’il n’en venait plus tant. — Et tout de même, le seigneur de Souloire reconnoît que de toutes les femmes qui passent sur la chaussée de l’étang de Souloire, son juge prend, ou la manche du bras droit, ou quatre deniers, ou le c.... — L’autre, enfin, se reconnoît redevable à la comtesse d’Auge d’un rasoir, pour lui servir à ce qu’elle jugera à propos... (Sauval, Antiquités de Paris, liv. VIII, p. 464-466.)

(F) Eusèbe de Laurice, Droits seigneuriaux. Glossaire, p. 147.




LA COQUILLE DU PÈLERIN.


chapitre premier.

(A) Entends-tu, ma belle, comme ces gens-là nous pourchassent avec leurs cloches. (Hadr. Val., liv. II, p. 172.)

(B) Voir dans l’excellent ouvrage de M. Émile de la Bedollière (Hist. des Français), le chapitre des Surnoms.