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ÉPILOGUE.


LE MONASTÈRE DE CHAROLLES
ET LE PALAIS DE LA REINE BRUNEHAUT.


CHAPITRE PREMIER.


(A, B) Ch. LXVIII, De obedientia et humilitate, règle de SAINT-BENOÎT.


(C) Ch. LXIX, Que dans le monastère, nul n’ose en défendre un autre, règle de SAINT-BENOÎT.


(D) Sismondi, Histoire des Français.


(E) «… Les moines sentirent la nécessité de recourir à quelque autre moyen ; ils résistèrent ouvertement aux évêques, ils refusèrent d’obéir à ses injonctions, de le recevoir dans le monastère ; plus d’une fois ils repoussèrent à main armée ses envoyés… On traita ; les moines promirent de rentrer dans l’ordre, de faire quelques présents à l’évêque s’il voulait s’engager à respecter désormais le monastère, à ne point piller leurs biens, à les laisser jouir en paix de leurs droits ; l’évêque y consentit et donna au monastère une charte… Ces chartes devinrent si fréquentes (en raison des fréquentes agressions des évêques et des insurrections des moines), que l’on trouve la rédaction officielle de ces chartes dans les formules de Marculf.

»… Quand nous arriverons à l’histoire des communes, vous verrez que les chartes qu’elles arrachèrent à leurs seigneurs semblent avoir été calquées sur ce modèle (ces chartes arrachées aux évêques par l’insurrection des moines). » (Guizot, Histoire de la Civilisation, t. I., p. 446-447.)



fin des notes du quatrième volume.