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« Ils sont noirs, hideux, velus et trapus ; leurs mains sont armées de griffes, ils portent toujours sur eux une bourse de cuir, qu’on dit pleine d’or ; la nuit ils dansent en chantant une ronde dont le refrain primitif était lundi, mardi, mercredi, auquel ils ont ajouté par la suite jeudi et vendredi ; mais ils se sont bien gardés d’aller jusqu’au samedi et jusqu’au dimanche, jour de la messe ; malheur au voyageur qui passe:il est entraîné dans le cercle et doit danser jusqu’à ce que mort s’en suive… Les Bretons supposent les Dûs faux monnayeurs et très-habiles forgerons. C’est au fond de leurs grottes de pierre qu’ils cachent leurs invisibles ateliers. » (Introd., p. XLIX.)


(B) « Nos traditions, dit M. de la Villemarqué, prêtent aux Korrigans une grande passion pour la musique et de belles voix ; les traditions populaires les représentent souvent peignant leurs blonds cheveux dont elles semblent prendre un soin particulier ; leur taille n’a pas plus de deux pieds de hauteur; leur forme, admirablement proportionnée, est aussi diaphane et aérienne que celle de la guêpe. » (Ibid., p. XLVI.)


(C) Voir ibid. M. de la Villemarqué, XLVI.


(D) Même auteur, XLVII.





fin des notes du troisième volume.