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l’affranchi, — une nécessité dans l’esclavage. » (Voir pour plus amples détails sur l’abominable et précoce dépravation dont on souillait les enfants et les esclaves : Wallon, t. II, p. 266 et suiv. Histoire de l’esclavage dans l’antiquité.)


(H) Les malheureux enfants ou adolescents, vendus et livrés aux monstrueuses débauches des Romains, jouaient de la flûte antique ou de la lyre et dansaient dans les festins. (Wallon, Histoire de l’esclavage dans l’antiquité.)


(I) Des maîtres éventraient des enfants esclaves pour chercher des pronostics dans leurs entrailles. (Wallon, Histoire de l’esclavage dans l’antiquité, t. II, p. 251.)


(J) Les marchands d’esclaves disaient : — Timide comme un Phrygien, — vain comme un Maure, — menteur comme un Crétois, — indocile comme un Sarde, — féroce comme un Dalmate, — doux comme un Ionien, etc. (Wallon, Histoire de l’esclavage dans l’antiquité, t. II. p. 65.)


(K) Espèce de souterrains où étaient tenus les esclaves.


CHAPITRE VI


(A) César crut devoir en faire un exemple sévère : IL FIT MOURIR TOUT LE SÉNAT, ET VENDIT LES AUTRES À L’ENCAN. » (Cæsar, de Bello gallic., l. III, c. XVI.)


(B) Voir dans l’Histoire de l’esclavage de Wallon, t. II, ch. III, les moyens singuliers employés par les maquignons pour parer ou rajeunir les esclaves.


(C) Voir Wallon, Histoire de l’esclavage, t. II, p. 877.


(D) Les Gaulois attachaient tant de dignité à la longueur de leur chevelure, que toutes les provinces du Nord et de l’Occident s’appelaient la Gaule chevelue. (La Tour d’Auvergne, Origines gauloises.)


(E) Les prisonniers de guerre, vendus comme esclaves, portaient pour signe distinct une couronne de feuille d’arbre. (Wallon, Histoire de l’esclavage.)


(F) Un écriteau placé sur la poitrine de l’esclave ou pendu à son cou annonçait son âge, ses qualités, sa profession, etc. (Wallon, Histoire de l’esclavage.)


(G) « Les philtres magiques de la Médée et de la Circé antiques n’étaient que des breuvages pharmaceutiques d’une action aussi diverse que puissante. Plusieurs de ces narcotiques ou de ces exhilarants, qui tantôt jetaient momentanément l’homme dans une incroyable prostration morale, tantôt le jetaient dans une sorte de frénésie, s’employèrent longtemps chez les Romains ; les marchands d’esclaves s’en servaient pour énerver les captifs les plus indomptables. » (Dictionnaire philosophique, p. 345.)


(H) « Les esclaves d’un grand prix étaient retenus dans une sorte decage qui attirait par le mystère les amateurs sérieux. » (Wallon, Histoire de l’esclavage dans l’antiquité, t. II, p. 54.)


(I) On obligeait l’esclave à porter des poids, à marcher, à sauter, pour prouver sa vigueur et son agilité. (Wallon, Histoire de l’esclavage, t. II, p. 69.)