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qui siègent parmi vous : PÉTION, GUADET, GENSONNÉ, VERGNIAUD, BUZOT, BRISSOT, BARBAROUX, CHAMBON, BIROTEAU, RABAUD, GORSAS, FONFRÈDE, LANTUENAS, GRANGENEUVE, LE HARDI, LESAGE, et autres dont vous trouverez l’énumération ci-jointe, au nombre de vingt-sept. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

» Décrétez que ces hommes sont indignes de la confiance publique.

» Qu’ils se démettent volontairement de leurs fonctions, sinon décrétez qu’ils seront mis chez eux en état d’arrestation provisoire, et nous répondrons d’eux sur nos têtes à leurs départements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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» Législateurs, nous demandons en outre que, pour resserrer les liens de l’indivisibilité de la république que cherchent à rompre les ennemis de la nation, vous indiquiez une fédération républicaine pour le 10 août prochain, jour auquel les Parisiens, trop longtemps calomniés, prouveront à leurs frères des départements, par leurs sentiments, qu’ils sont tous fils de la même patrie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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» Législateurs, écoutez les vœux d’une nation généreuse qui vous honore de son estime : vous ramènerez le calme, vous éteindrez le feu de la guerre civile, et, par l’union sainte de tous les citoyens, nous triompherons bientôt de cette horde de tyrans qui nous assiègent. Alors la constitution marchera d’un pas rapide, vous ferez le bonheur d’un peuple magnanime et qui, confondant le bienfaiteur avec le bienfait, portera vos noms à l’immortalité. ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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— Ah ! parbleu, maintenant, l’ami Jean, je comprends la chose, reprend vivement Castillon, après avoir, ainsi que ses camarades, attentivement écouté la lecture faite par Jean Lebrenn ; — c’est dire aux girondins : « Voyons, citoyens, nous sommes là debout une centaine de mille de bons patriotes parisiens, et là-bas, en province, d’autres centaines de mille de bons patriotes sont comme