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pensive, et toujours soigneusement enveloppée de sa mante.

Djalma, complètement livré à l’influence croissante de l’exhilarant qui troublait sa raison, ayant complètement oublié Faringhea et les circonstances qui l’avaient conduit dans cette maison, concentrait toute la puissance de son attention sur le spectacle qui s’offrait à sa vue, et auquel il assistait comme s’il eût été spectateur de l’un de ses rêves… les yeux toujours ardemment fixés sur cette femme.

Tout à coup Djalma la vit quitter la cheminée, s’avancer vers la psyché ; puis, faisant face à cette glace, cette femme laissa glisser jusqu’à ses pieds la mante qui l’enveloppait entièrement.

Djalma resta foudroyé.

Il avait devant les yeux Adrienne de Cardoville.

Oui, il croyait voir Adrienne de Cardoville telle qu’il l’avait encore vue la veille, et vêtue ainsi qu’elle l’était lors de son entrevue avec la princesse de Saint-Dizier… d’une robe vert tendre, tailladée de rose et rehaussée d’une garniture de jais blanc. Une résille, aussi de jais blanc, cachait la natte qui se tordait derrière sa tête, et qui s’harmonisait si admirablement avec l’or bruni de ses cheveux…