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— Que dites-vous ?…

— Il y a peu de jours, il a été mordu par un des molosses de sa ménagerie, et, le lendemain, la rage s’est déclarée chez le chien.

— Ah ! c’est affreux, s’écria la princesse. Et où est ce malheureux ?

— On l’a transporté dans une des ambulances provisoires établies à Paris, car le choléra seul s’est déclaré chez lui jusqu’à présent… et, je le répète, c’est un double malheur, car c’était un homme dévoué, décidé, et prêt à tout… Or, le soldat, gardien des orphelines, sera d’un abord presque impossible, et par lui seul, cependant, on peut arriver aux filles du maréchal Simon.

— C’est évident, dit Rodin d’un air pensif.

— Surtout depuis que les lettres anonymes ont de nouveau éveillé ses soupçons, ajouta le père d’Aigrigny, et…

— À propos de lettres anonymes, dit tout à coup Rodin en interrompant le père d’Aigrigny, il est un fait qu’il est bon que vous sachiez ; je vous dirai pourquoi.

— De quoi s’agit-il ?

— En outre des lettres que vous savez, le maréchal Simon en a reçu nombre d’autres que vous ignorez, et dans lesquelles, par tous les moyens possibles, on tâchait d’exaspérer son