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Contraste étrange et douloureux ! Au bruit étourdissant de ces horribles scènes de tumulte et de dévastation, une scène d’un calme imposant et lugubre se passait dans la chambre du père du maréchal Simon, à laquelle veillaient quelques hommes dévoués.

Le vieil ouvrier était étendu sur son lit, la tête enveloppée d’un bandeau qui laissait voir ses cheveux blancs ensanglantés ; ses traits étaient livides, sa respiration oppressée, ses yeux fixes presque sans regard.

Le maréchal Simon, debout au chevet du lit, courbé sur son père, épiait avec une angoisse désespérée le moindre signe de connaissance du moribond… dont un médecin tâtait le pouls défaillant.

Rose et Blanche, amenées par Dagobert, étaient agenouillées devant le lit, les mains jointes, les yeux baignés de larmes ; un peu plus loin, à demi caché dans l’ombre de la chambre, car les heures s’étaient écoulées et la nuit arrivait, se tenait Dagobert, les bras croisés sur sa poitrine, les traits douloureusement contractés.

Il régnait dans cette pièce un silence profond, solennel, interrompu çà et là par les sanglots étouffés de Rose et de Blanche, ou par les aspirations pénibles du père Simon.

Les yeux du maréchal étaient secs, sombres