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— À quoi ?

— À quitter cette fabrique où ils s’amollissent, où ils s’énervent dans l’égoïsme sans songer à leurs frères…

— Mais s’ils quittent la fabrique, comment vivront-ils ?

— On y pourvoira… jusqu’au grand jour…

— Et jusque-là, que faire ?

— Ce que vous avez fait cette nuit. Boire, rire et chanter, et après, pour tout travail, s’habituer dans la chambre au maniement des armes.

— Et qui fait venir ces ouvriers ici ?

— Quelqu’un leur a déjà parlé ; on leur a fait parvenir des imprimés où on leur reprochait leur indifférence pour leurs frères… Voyons, m’appuierez-vous ?

— Je vous appuierai… d’autant plus que je commence à me… soutenir difficilement moi-même… Je ne tenais, au monde, qu’à Céphise ; je sens que je suis sur une mauvaise pente… vous me poussez encore… Roule ta bosse !… aller au diable d’une façon ou d’une autre, ça m’est égal… Buvons…

— Buvons à l’orgie de la nuit prochaine ;… la dernière n’était qu’une orgie de novice.

— En quoi êtes-vous donc fait, vous ? Je vous regardais ; pas un instant je ne vous ai vu rou-