pouvait convenir qu’à une femme… À qui Agricol l’a-t-il donnée ?…
« En ce moment je souffre bien…
« L’idée que j’attachais à ce qu’Agricol me souhaitât ma fête est puérile ;… j’ai honte de me l’avouer… mais cela m’eût prouvé qu’il n’avait pas oublié que j’avais un autre nom que celui de la Mayeux, que l’on me donne toujours…
« Ma susceptibilité à ce sujet est si malheureuse, si opiniâtre, qu’il m’est impossible de ne pas ressentir un moment de honte et de chagrin toutes les fois qu’on m’appelle ainsi : la Mayeux… Et pourtant, depuis mon enfance… je n’ai pas eu d’autre nom…
« C’est pour cela que j’aurais été bien heureuse qu’Agricol profitât de l’occasion de ma fête pour m’appeler une seule fois de mon modeste nom… Madeleine.
« Heureusement il ignorera toujours ce vœu et ce regret. »
Florine, de plus en plus émue à la lecture de cette page d’une simplicité si douloureuse, tourna quelques feuillets, et continua :