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— Voici ce que M. Morok vient d’apporter ; il est entré par la rue Vieille.

Le domestique sortit.

Rodin ouvrit le sac et dit au père d’Aigrigny en lui montrant ces objets :

— La médaille et la lettre de Josué… Morok a été habile et expéditif.

— Encore un danger évité, dit le marquis ; il est fâcheux d’en venir à de tels moyens…

— À qui les reprocher, sinon au misérable qui nous met dans la nécessité d’y avoir recours ?… Je vais à l’instant dépêcher quelqu’un à l’hôtel de l’Indien.

— Et à sept heures du matin vous conduirez Gabriel rue Saint-François ; c’est là que j’aurai avec lui l’entretien qu’il me demande si instamment depuis trois jours.

— Je l’en ai fait prévenir ce soir, il se rendra à vos ordres.

— Enfin, dit le père d’Aigrigny, après tant de luttes, tant de craintes, tant de traverses, quelques heures maintenant nous séparent de ce moment, depuis si longtemps attendu.

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Nous conduirons le lecteur à la maison de la rue Saint François.