Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 3-4.djvu/605

Cette page a été validée par deux contributeurs.

de ne pas l’entendre, et ne répondit rien.

— Prenez cette adresse… et assurez-vous que je ne mens pas, reprit Faringhea en tendant de nouveau l’adresse à Rodin.

— Hein… qu’est-ce ? dit celui-ci en jetant à la dérobée un rapide regard sur l’adresse, qu’il lut avidement, mais sans y toucher.

— Lisez cette adresse, répéta le métis, et vous pourrez vous assurer que…

— En vérité, monsieur, s’écria Rodin en repoussant l’adresse de la main, votre impudence me confond. Je vous répète que je ne veux avoir rien de commun avec vous. Pour la dernière fois, je vous somme de vous retirer… Je ne sais pas ce que c’est que le prince Djalma… Vous pouvez me nuire, dites-vous ; nuisez-moi, ne vous gênez pas, mais pour l’amour du ciel sortez d’ici.

Ce disant, Rodin sonna violemment.

Faringhea fit un mouvement comme s’il eût voulu se mettre en défense.

Un vieux domestique à la figure débonnaire et placide se présenta aussitôt.

— Lapierre… éclairez monsieur, lui dit Rodin en lui montrant du geste Faringhea.

Celui-ci, épouvanté du calme de Rodin, hésitait à sortir.

— Mais, monsieur, lui dit Rodin, remarquant