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— Vous y trouverez alors bien du changement : le mur, qui était mitoyen avec ma maison de santé, a été abattu, car l’on va construire là un nouveau corps de bâtiment et une chapelle… l’ancienne étant trop petite. Du reste, je dois dire à la louange de mademoiselle Adrienne, ajouta le docteur avec un singulier demi-sourire, qu’elle m’avait promis pour cette chapelle la copie d’une vierge de Raphaël.

— Vraiment… c’était plein d’à-propos, dit la princesse ; mais voici bientôt midi, et M. Tripeaud ne vient pas.

— Il est le subrogé tuteur de mademoiselle de Cardoville, dont il a géré les biens comme ancien agent d’affaires du comte-duc, dit le marquis visiblement préoccupé, et sa présence nous est absolument indispensable ; il serait bien à désirer qu’il fût ici avant l’arrivée de mademoiselle de Cardoville, qui peut entrer d’un moment à l’autre.

— Il est dommage que son portrait ne puisse pas le remplacer ici, dit le docteur en souriant avec malice, et tirant de sa poche une petite brochure.

— Qu’est-ce que cela, docteur ? lui demanda la princesse.

— Un de ces pamphlets anonymes qui paraissent de temps à autre… Il est intitulé : le